Modèle Biomathématique de la Traduction de l'ARNm
&
Biomathématique du Cancer.

Michel Dulac
2005


V - Utilisation et application du modèle mathématique théorique.

Maintenant, que nous avons vu l'infrastructure du modèle, ses principales propriétés et exigences, ses tentatives de rapprochement vis-à-vis du vivant dans le but d'acquérir de plus en plus de crédibilité comme modèle possible pouvant refléter la traduction des gènes, il est maintenant venu le temps, d'essayer d'appliquer ce modèle aux exigences du vivants. Il est nécessaire à un moment donné, que le modèle puisse passer des ressemblances recherchées, à une utilisation dont les résultats de fonctionnement puissent expliquer ou répondre, au pourquoi des différentes interroga- tions caractérisant ou émergeant de ce que l'on sait du modèle vivant.

Par exemple :

Le pourquoi de l'existence de plusieurs codons, codant pour un même acide aminé. Est-ce une dégénérescence du code génétique ou est-ce les résultats découlant d'un fonctionnement intrinsèque faisant émerger cette apparence trompeuse de dégénérescence.

Le pourquoi de l'ajout de poly-A à la fin d'un ARNm au niveau des cellules animales est-ce dans le but d'avoir un signal de fin de lecture, comme le propose le modèle mathématique. Quelle est la signification de l'ajout du poly-A ? Comment cela peut-il s'expliquer ?

Le rôle des ribosomes lors de la lecture de l'ARNm se limite-t-il à un rôle de soutient ? Sans l’aide du modèle proposé, on ne peut qu'envisager avec les connaissances actuelles, lors de la lecture de l'ARN par le ribosome, où il n'existe qu'une association fixe entre l'acide aminé et l'ARNm qu'un rôle nébuleux de sa part. Comment pourrait - il en être autrement ! Mais est-ce que cette approche proposée par la théorie actuelle du code génétique suffit comme explication. Du fait qu'il n' y a pas de place pour une explication relevant des mathématiques avec le concept théorique actuel, le domaine des idées concernant les moyens ou mécanismes de lecture que la nature aurait pu mettre au point au niveau des ribosomes, échappe à toute association logique avec les mathématiques.

La redondance des codons implique la dégénérescence, les codons qui parfois peuvent coder pour un acide aminé non stipulé dans le code génétique sont à mon avis sans réponse valable comme explication. De la théorie actuelle caractérisée par l'absence de fonctionnement selon une logique mathématique, découle des conceptions prédéterminées au niveau de l'interprétation des résultats accumulés au cours des années. Nous ne sommes plus à édifier un modèle de compréhension à partir de l'accumulation des résultats, mais à adapter les résultats obtenus à une conception prédéterminée qui ne nous laisse qu'une marge de manoeuvre très restreinte dans l'interprétation des résultats.

Au regard du repliement des protéines, comment la forme tridimensionnelle peut-elle être stockée au niveau de l'ADN logiquement parlant ?

Lorsque l'ADN d'un gène est brisé et non réparé, les recherches tendent vers la responsabilité de l'ADN brisé, pouvant être à l'origine de cancer. Quelle explication la compréhension du code génétique actuel propose-t-elle à cela, comparativement à l'explication proposée par le modèle théorique de cet ouvrage.

L'utilisation du modèle et son application pourrait à mon humble avis répondre à bon nombre de ces questions, et notamment à celle référant à l'ADN d'un gène brisé et non réparé déclenchant le cancer, mais cela toujours d'un point de vue mathématique.






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